jeudi 20 septembre 2007

Aïe, ma ville. Sitôt redécouverte, sitôt quittée. Il me fallait à nouveau ressentir la cohue chinoise tout en gardant l’ambiance de village : Paris. Une densité digne de Pékin, des Chinois partout, vendeurs de chaussures dans le Faubourg Saint Antoine, réparateurs de PC à Montgallet. Ici on ne mange pas, on « va chez l’Chinois ». On n'achète pas de vêtements bon marché, on « s’habille chez l’Chinois ».
(Et quand on veut vraiment aller chez le Chinois, entendez l’Institut Confucius, celui-ci est introuvable.)
Mais on ne m’avait pas prévenue que Paris c'était la Chine ! Je montais dans le RER sans penser qu’il fallait se battre et agresser des hommes en cravates pour avoir une place assise, pauvre naïve ! Demain, offensive à 8h32, RER A, Nation. Quand on a survécu à Pékin on ne peut honnêtement pas se laisser flouer de la sorte par un pingouin de La Défense.
Et puis le Paris que je découvre, c'est aussi celui qui vend du pain six fois plus cher que chez nous. Une baguette à Bastille ou une baguette à Guomao 国贸, c'est kif kif. Pareil pour le fromage, et la copa. Snif.
Et pour finir cette note sur une remarque des plus terre-à-terre : Paris-Pékin, même combat : météo de merde.

1 commentaire:

Ellebasy a dit…

Pôvre cocotte, tu me mets la larme à l'oeil. Chui pas certaine d'avoir tout compris à ta demande mais je vais voir ce que je peux te faire pour Noël (pour le tissu, aucun problème, par contre va falloir que je me batte contre le temps).
Hors de question que je te fasse une Tour Eiffel en pâte fimo, un panda pourquoi pas.
Fais des photos (de ton appart...).
Je t'embrasse, à bientôt !!!